Quels sont les avantages à travailler son mental aux échecs ?

Très clairement, je ne vais pas en faire des tonnes.

Je pourrais pourtant, tellement il y en a, des avantages à travailler son mental. Vous raconter des dizaines de situations que j’ai vécues ou observées, aussi bien en tant que joueur, entraineur, ou coach mental. Mais non. Je pense que vous avez déjà votre idée sur le sujet.
Aussi, je vais me contenter de vous résumer tout ça.

Parce que même résumé, franchement, ça envoie 😉

1) Le mental : un aspect présent dans toutes les parties

Lorsque l’on travaille son mental, on travaille en prévision de toutes les parties que l’on va jouer en compétition.
Avec les Blancs, et avec les Noirs.
Peu importe l’ouverture, peu importe le tournoi ou la cadence. C’est différent de la technique. Lorsque je travaille ma Najdorf ou mes finales de Tour par exemple, je n’aurai les fruits de ce travail uniquement que lorsque je tombe dans ce type de positions. Dans toutes les autres parties, ce travail ne sera pas récompensé, malheureusement.

Alors que si je travaille ma concentration ou la gestion de mes émotions, je travaille pour améliorer mes performances et le résultat de toutes mes parties !

 

2) Le mental : une compétence différente de la compétence technique

Travailler son mental est nécessaire, peu importe son niveau technique. Que je sois classé 1400, 1900 ou 2500 Elo, le fait de mieux me sentir durant la partie, d’être plus confiant, d’être mieux concentré aura toujours un impact.

Prenons pour exemples quelques problèmes fréquemment rencontrés par les joueurs d’échecs.
Commettre une gaffe … Se retrouver en zeitnot, et mal le gérer … Jouer un mauvais coup … Avoir peur de la préparation de son adversaire …

Toutes ces situations, et leurs conséquences sur le plan mental, sont rencontrées par tous les joueurs. A tous niveaux. Si vous me dites là que ça ne vous est jamais arrivé, je vais avoir du mal à vous croire 🙂

Technique et Mental sont deux compétences bien distinctes. On peut être fort sur l’une, faible sur l’autre. Ou inversement.

Je vous invite donc, quel que soit votre classement Elo ou votre expérience, à travailler sur votre mental. Pour corriger vos failles, éviter des situations difficiles, ou encore mieux gérer des situations de pression. Comme lorsque vous êtes le dernier de votre équipe à jouer en interclubs, ou lorsque vous jouez pour le gain d’un prix ou un titre.
Mieux vaut se donner le maximum de chances de gagner ce type de parties, non ? 🙂

Attention : ce dont je parle, ce n’est pas une baguette magique. Améliorer son mental demande du travail, et un investissement personnel. Mais franchement … ça vaut le coup.

Alors … à vous de choisir, et surtout, à vous de jouer ! 😉

Bonne partie, Alain